Marais du Liderrey

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CHARMEY

Cette zone humide abrite le rare azuré de la sanguisobre, un papillon qui vole lorsque les pimprenelles fleurissent pour 30 minutes de balade et 120 mètres de dénivelé positif.
Le cycle biologique de l’azuré de la sanguisobre participe à sa vulnérabilité. Il pond ses œufs au mois de juillet sur les fleurs de la sanguisobre officinale. Une fois éclot, les chenilles tombent au sol et attirent des fourmis pour être emmenées et nourries par ces dernières. Après un hiver passé dans la fourmilière, la chenille continue sa croissance et devient chrysalide avant de recommencer le cycle.

La zone du Lidderey est composée de bas-marais, zones typiquement dues à l’excès d’eau. L’eau de pluie alimente les bas-marais mais également la nappe phréatique et les eaux de ruissellement qui sont plus riches en éléments nutritifs. Cela permet à différentes espèces végétales de se développer. La présence de roseaux, de laîches, de molinie ou de populage montre des plantes adaptées à l’humidité.

L’impact de l’Homme sur les marais, notamment avec l’exploitation agricole, met en péril ces milieux.  Il faut néanmoins entretenir les bas-marais. En effet, une fauche tardive est nécessaire afin d’éviter l’embroussaillement. Les manques d’eau ainsi que les impacts directs de l’Homme, piétinement, drainage et remblayage sont des dangers majeurs pour la survie des bas-marais.

Le marais est accessible en transports publics avec les TPF, descendre à l’arrêt Village.

Azuré de la Sanguisobre sur la fleur du même nom